« C’est presque un chant

quelques notes noires

cachent ma voix

 

Tout devient trouble

mes mains te cherchent

où es-tu ma colombe perdue

 

Sans toi

je ne vois plus

je ne sais plus

ni ma route

ni mon nom

 

j’erre sur les sentiers

de la ville obscure

ça s’effrite

Ça tombe

ça secoue au-dedans

 

dans les eaux du monde

ça descend

 

une vague de silence

dans la nuit

se répand sur nos âmes

 

où est l’enfant

aux pieds nus

Au teint frais

 

où il est

ma colombe

tu voles à ses côtés

 

non loin d’ici

quelque part dans le Ciel bleu

tu rayonnes comme un soleil

 

guide-moi

vers ma Terre

soulagée

apeurée

prends-moi

confie-moi ta sagesse

 

l’amour sacré

du temps qui s’aime

entre Ciel et Terre

 

tout se tait

et s’entend

 

sous la peau des mendiants d’eau pure

démunis

le visage aimant

ils se dressent

et font un signe de la main

 

ils appellent la colombe

qui vient

qui vient

 

toute blanche

elle brille

elle chante sous les étoiles

 

un refrain suave et malin

une mélodie innocente

éternelle

 

ce qui vient ressemble au Ciel

ce qui vient a besoin du coeur de l’enfant

pour vivre. »

@fabiennepujalte